Le métier d’opérateur de production offre de belles perspectives d’évolution professionnelle en plus de s’accompagner d’un salaire des plus décent. Le parcours à suivre pour avoir accès à ce métier n’est pas cependant de tout repos. La formation commence bien avant l’obtention du baccalauréat, et se prolonge avec une formation continue pour confirmer l’expérience acquise.
Commencer la formation avant l’obtention du baccalauréat
L’accès au métier d’opérateur de production commence bien avant le baccalauréat. Toute personne intéressée peut commencer par obtenir un certificat d’aptitude professionnelle dans la conduite des systèmes industriels. Le parcours à suivre peut aussi débuter avec l’obtention d’un brevet d’études professionnel dans le domaine de la maintenance des systèmes mécaniques.
La formation d’opérateur de production se poursuit ensuite au-delà des études secondaires par l’obtention d’un baccalauréat professionnel dans la filière de la production mécanique. Il est également possible de prolonger la formation en décrochant un baccalauréat dans les sciences et technologies de l’industrie. Une spécialité en génie mécanique est recommandée si votre choix se porte sur cette deuxième option.
Une mention complémentaire peut remplacer la spécialité en génie mécanique si cette voie n’est pas envisageable. La mention doit se rapporter le cas échéant à un opérateur régleur sur machines à commande numérique ou à la réalisation de circuits oléohydrauliques et pneumatiques. Une autre mention valable dans ce contexte est celle d’un opérateur polyvalent d’équipe autonome.
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Obtenir un certificat de qualification paritaire
La prochaine étape de la formation est l’obtention d’un certificat de qualification paritaire. Les CQPM requis sont a priori ceux qui tiennent directement à la filière d’un opérateur. Un CQPM d’échiquier autonome dans la production industrielle ou de conducteur d’équipements industriels peut cependant avoir la même valeur d’éligibilité à ce métier.
Il est aussi recommandé de poursuivre la formation jusqu’à l’obtention d’un titre professionnel bien qu’un CQPM soit a priori suffisant. Ce titre peut être celui d’un agent de fabrication d’ensembles métalliques ou d’un opérateur régleur en usinage. Un titre professionnel d’agent de fabrication industrielle est aussi une certification courante pour l’accès au métier d’opérateur de production.
Confirmer l’expérience acquise par la formation continue
La formation continue au métier d’opérateur de production est une bonne façon de confirmer l’expérience acquise dans la pratique de ce métier. Les personnes qui arrivent jusqu’au bout de cette formation se voient délivrer un certificat de qualification professionnelle ou CQP.
Le certificat de qualification professionnelle est validé par la Commission paritaire nationale pour l’emploi de la branche Chimie ou CPNE UIC. Des tests d’évaluation portant sur la logique, la culture générale, la chimie et les mathématiques doivent être validés pour accéder à la formation.
Les candidats qui ont été retenus pour la formation doivent ensuite passer par une démarche de repérage, comme l’exige le référentiel CQP. La prochaine étape est celle de l’entretien, laquelle va servir à la réalisation de trois objectifs en particulier.
Il s’agit d’abord de présenter le certificat de qualification professionnelle au candidat. Le deuxième objectif est de définir les compétences de ce candidat par rapport à celles qui sont exigées par le CQP. Le dernier objectif est quant à lui de définir les besoins du candidat dans la formation.
Il y a trois parties présentes lors de l’entretien pour l’obtention du certificat de qualification professionnelle au métier d’opérateur de production. Cela commence par le candidat lui-même. La deuxième est une personne avec une compétence liée à la profession visée. La troisième entité est une personne compétente dans la mise en œuvre des entretiens pour délivrer un CQP.
Les personnes qui assistent le candidat lors de l’entretien peuvent être des employés de l’entreprise qui propose la formation. Ils peuvent également être des responsables d’un centre de formation ou des évaluateurs indépendants avec une habilitation de la CNPE. Cela va surtout dépendre des intentions de l’entreprise dans la formation à pourvoir.