Partout en France, les formations d’été attirent des adultes en quête de compétences nouvelles. L’été ne se résume plus aux vacances. Qu’il s’agisse de reconversion, de perfectionnement ou de simple curiosité, les campus et organismes privés redoublent d’offres. Codage, design, langues, IA, finance verte ou artisanat : les programmes s’adaptent à tous les niveaux.
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Formation d’été 100 jours pour changer de cap, les lieux qui montent
La Sorbonne, l’École des Mines, l’École 42 ou encore Sciences Po proposent des sessions intensives d’une à six semaines. Ces formations d’été accueillent aussi bien des salariés que des étudiants internationaux. À côté, des acteurs privés comme, LiveMentor ou Simplon ouvrent des parcours hybrides à distance, souvent certifiants. L’avantage : aucun prérequis lourd et une grande flexibilité horaire.
Formation d’été nouvelle arme des reconversions express
Ces formations misent sur la concentration et l’interactivité. Cours condensés, projets concrets, mentors disponibles en direct : l’idée est de maîtriser une compétence clé en peu de temps.
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En 2025, les plus demandées concernent la transition numérique, la cybersécurité, l’analyse de données ou encore l’écriture IA. Le CPF reste mobilisable pour certaines de ces offres.
Une tendance durable
L’effet post-Covid a redéfini l’été comme une saison d’opportunité. Même les collectivités locales s’y mettent : Montpellier, Nantes ou Lyon financent des formations d’été gratuites pour les jeunes de 16 à 25 ans. À cela s’ajoutent des ateliers collaboratifs, des hackathons ou des stages immersifs chez des startups.
Ce que les formations d’été révèlent sur l’avenir du travail
Ce boom saisonnier pourrait rebattre les cartes de la formation continue. Les DRH y voient un levier d’agilité. Les indépendants y trouvent des ressources concrètes. Et les campus repensent déjà leurs rythmes annuels. L’été devient un tremplin. Pas une parenthèse.